Dimanche marque la réception du XV du Coudon au Stade de l’Arc pour clôturer le bloc octobre, mois marqué par octobre rose pour sensibiliser sur le cancer du sein. À cette occasion, Chrystèle Lombard dirigeante au club et maman de deux joueurs en équipe espoirs qui est touchée par la maladie donnera le coup d’envoi fictif de la rencontre et se confie sur sa vie depuis la découverte de son cancer.

Quel est votre parcours avec le COB ?

« Je suis dirigeante au club depuis une douzaine d’années. Je fais partie du comité directeur et je faisais partie du rugby loisirs qui est un groupe sans contact que nous avons crée pour pouvoir jouer. J’ai eu un grave accident de voiture qui m’a laissé de grave séquelles, le rugby m’a énormément aidé dans mon quotidien. Je suis présente à tous les matchs à domicile car mon mari est soigneur et mes deux fils jouent avec l’équipe espoir. Je filme l’intégralité des matchs pour les joueurs, le staff et les familles qui ne peuvent pas être là chaque week-end »

Comment s’est passé la découverte de votre maladie ?

« Je suis allé à mon rendez-vous systématique chez le gynécologue et l’échographie a révélé un cancer de sein au mois de juin de cette année. J’ai eu cette chance d’être prise en charge rapidement par un chirurgien qui m’a opéré début juillet à Marseille pour m’ôter la tumeur et le premier ganglion »

J’imagine que cela à été vécu comme un choc pour votre famille…

« Oui réellement. Mon mari et mes enfants l’ont vécu comme un vrai coup de tonnerre… »

Comment se passe votre quotidien depuis votre opération ?

« Le type de cancer que j’ai se soigne bien si il est découvert rapidement d’où l’importance de se faire dépister une fois par an. Le ganglion n’est pas atteint et j’évite donc la chimiothérapie. En revanche j’ai 33 séances de radiothérapie et un traitement hormonal qui vise a arrêté les hormones pendant 5 ans »

Un message pour finir ?

« J’insiste sur l’importance de se faire dépister même avant 50 ans une fois par an. Découvrir au plus vite une anomalie peut vous sauver la vie. Cela se joue à rien. Pour les femmes atteinte de la maladie, il ne faut rien lâcher et continuer de s’accrocher malgré les difficultés. C’est ce qui fait une bonne partie de la guérison »

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